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PRESSE

CLASSICA

“Le piano est inventif et juste dans l'expression de la sensualité et du plaisir sonore, les deux éléments qui priment dans cette musique… Jouant avec une gamme subtile de nuances, ample et fluide à la fois…”

 

Pierre Massé

POLITIKA | Novi Sad 

Entre Belgrade et Paris

Récital de piano du soliste français Pascal Gallet à Kolarac

"Toute la première partie du récital du pianiste français Pascal Gallet, s‘est déroulée dans l‘esprit de la musique pour piano d‘Ivan Jevctic. Pascal Gallet fait partie de cette génération d‘artistes de la quarantaine, qui doit sa réputation internationale à ses interprétations de musique contemporaine. Ses œuvres dont le tempérament convient parfaitement au pianisme de Pascal Gallet, composées entre Belgrade et Paris pendant 20 ans portent la forte marque de sa personnalité partagée entre deux environnements. La sonate pour piano de Jevtic, forte et pleine de sens, porte l‘empreinte d‘une recherche de s‘exprimer d‘une manière particulière. Le pianiste français est arrivé à décrire d‘une manière très suggestive les états turbulents de l‘esprit qui balance entre la détermination et la nostalgie, ce qui est d‘ailleurs la clé de son succès dans ses interprétations de musique contemporaine. Les phases de culmination de la sonate sont très développées ainsi que les moments ‘introspection, interprétés en nuançant le son et la phrase ce qui représente l‘expression et la relation vers l‘instrument particulière : le piano ne gémit pas, ne cogne pas violemment, il parle et chante. Le monde d‘enfant, puérile, tendre et franc, décrit en Quatre morceau pour piano(2000-2001) rappelle la pureté de l‘enfance. Ils sont crées en forme des miniatures, en traits simplifiés et clairs, libérés de drame, tension et dissonance ; en échelles diatoniques. Interprétés avec beaucoup d‘imagination, ces miniatures ont gagnées avec succès une caractérisation en divers contraste. Parfois, les Atmosphères (1984) de Jevtic sonnent comme une œuvre impressionniste, par moments parfaitement programmée, comme le battement de la pluie sur le toit d‘une mansarde parisienne, mais aussi comme le sentiment de la solitude désespérante dans le monde éloigné des autres gens. Dans la deuxième partie du programme, Pascal Gallet a laissé libre court à son autre nature en jouant les œuvres de Chopin (Nocturne en C mineur, Scherzo si mineur) puis de Debussy, deux préludes du premier cahier (le petit berger, la cathédrale engloutie) et il a terminé le programme avec un des “Dix regards sur l‘enfant Jésus” d‘ Olivier Messiaen, l‘icône de la musique française contemporaine, Il a choisi le cycle du baiser de l‘enfant Jésus. On ne peut pas dire que de la richesse dans l‘interprétation de la partie classique du programme manquait, pourtant Gallet se sent à l‘aise dans la musique contemporaine parce qu‘il la ressent, la développe, en entrant dans le monde des compositeurs, et c‘est ce domaine qu‘on ne peut être meilleur que lui. Il montre dans ses interprétations de Chopin et Debussy une certaine distance ; on ne sent pas le romantisme de Chopin mais plutôt son réalisme, il laisse Debussy dans des petites relations dynamiques et il en diminue l‘impression. Il interprète Messiaen comme s‘il était son ami proche. C‘est un grand succès qu‘un de nos compositeurs éveille un si grand intérêt d‘un artiste étranger, sans qu‘il s‘agisse de ses œuvres pour trompette déjà bien connues dans le monde, ou de ses concerts ou encore de sa musique vocale. Maintenant son opus pour piano présenté par un pianiste de renommé internationale au public serbe, très satisfait, reconnaissant, mais peu nombreux, a fait son entrée sur la scène musicale mondiale. Deux rappels et une interprétation splendide et impressionnante de Manuel Falla ont confirmé la virtuosité du pianisme de Pascal Gallet."

Branka Radovic

DNEVNIK | Novi Sad 

Concert du pianiste français Pascal Gallet

Musique de trouble et de recherche


Du fait de sa rénovation, la programmation pour ce printemps des concerts de “gradska kuca”, se déroule à la synagogue et se poursuit avec un récital pour piano, extrêmement intéressant offrant la possibilité de rencontrer un artiste français reconnu, Pascal Gallet. Ce concert a mérité d‘attirer l‘attention du public, non seulement du fait qu‘il s‘agisse d‘un soliste splendide, international et de reconnu mais aussi pour le programme attractif qu‘il a proposé, autour de Debussy, Chopin et Messiaen ainsi que de notre compositeur bien estimé Ivan Jevtic, qui vit et travaille depuis plusieurs décennie en France. Pascal Gallet est un des fers de lance des pianistes solistes de sa génération. Il a suivit des études au Conservatoire national supérieur de Paris dans la classe de Pierre Sancan puis a été l‘élève d‘ Yvonne Loriot et de Pierre Réach. Il a commencé sa carrière de concertiste à la fin des années 80 en gagnant de nombreux prix de prestigieux concours. Ensuite il a effectué avec succès des concerts qui ont attiré beaucoup de spectateurs partout en Europe et sur le continent Américain. Il joue une large gamme de concerts des œuvres Bach pour piano jusqu‘à la musique du XXème siècle avec laquelle il affiche une exceptionnelle affinité qui est sublimée par ses interprétations de Messiaen, Manuel de Falla et Joachim Turina, (ses interprétations de Turina se comparent avec les prestations de la pianiste espagnole Alicia de Larrocha). En ouverture du concert son interprétation du Scherzo numéro 1, de la nocturne en C mineur et de l‘opus 48 de Frederic Chopin, jouée de manière très personnelle, a révélé un tempérament musical puissant, une technique splendide, peut être quelques fois exprimé avec trop d‘emphase, ainsi qu‘une richesse exceptionnelle des couleurs de ton sublimes, nuancés avec soin. Ce sens d‘éclairer les structures de ton d‘une manière pleine de délicatesse et subtile est mis en relief lors des interprétations de Gallet du Prélude de Debussy, le petit berger et la cathédrale engloutie. La première partie du récital se termine avec les accents engagés, élégants et parfois véhéments décrits par l‘interprétation de la composition de Messiaen, bisous d‘un enfant. La deuxième partie de cette soirée exceptionnelle de musique franco serbe a été dédiée à la musique pour piano de Ivan Jevtic, ouverte avec l‘interprétation de sa Sonate pour piano écrite au début des années 80. Cette musique de la turbulence, de la recherche où les torrents dissonants de son s‘entrelacent avec des,coupures méditatives et transparentes et avec des micro motifs lents et répétitifs, qui se multiplient et s étalent jusqu à l‘ infini d un miroir. Cette musique a sonnée fraîche et impressive lors interprétation suggestive, claire, et vibrante de Pascal Gallet. Le programme s‘est poursuivi avec quatre morceaux pour piano pour enfant - les miniatures dont la forme est simplifié, d‘une mélodie claire et reconnaissable et d‘une facture sans prétention touchant presque grâce à sa netteté et pureté de l‘inspiration paraissant comme un entrejeu lyrique particulier. Le récital se termine avec une interprétation impressionnante et complète de l‘Opus de Jevtic, Atmosphères, œuvre détaillée et stratifiée d‘une structure libre parfois un petit peu sombre, d‘un ton lourd, et drame feutré, d‘une réflexion apaisée qui nous montre l‘autre partie, plus introvertie, de l‘expression du compositeur.

 

Darko Hložan

ARTE.FR

 

Avec la Sonate n°1 et le Concerto pour piano, le pianiste s‘impose comme l‘un des meilleurs spécialistes du compositeur français.

Pour jouer la Première Sonate ou le Concerto pour piano de Jolivet, mieux vaut avoir de bonnes mains. Si l‘on peut trouver, dans le répertoire pianistique, des œuvres plus virtuoses, l‘écriture de Jolivet n‘en demeure pas moins complexe, d‘autant qu‘elle demande à l‘interprète d‘alterner les modes de jeu pour s‘adapter aux climats changeants de la musique.

Parler de la Première Sonate en évitant tout jargon musical n‘est pas chose facile. Avec ses références souterraines à l‘œuvre de Bartók, son tissu musical complexe et son énergie particulière, elle peut prêter à toutes les métaphores. C‘est un avantage et un inconvénient. Avantage : on peut sans risque l‘évoquer à partir de soi (ce qu‘elle produit). Inconvénient : le commentaire est voué à louper son objet (en musique, il faudrait éviter de confondre effet et cause).

Cela étant, Jolivet est tout sauf un compositeur obscur et ses compositions ont pour vocation de sonner. On ne peut pas mettre à l‘écart la quasi-jouissance que cette musique produit, précisément parce qu‘elle fonctionne à la fois sur le terrain du langage (la structure qui nous dirige) et sur une énergie plus archaïque (le continuum sonore qui nous happe). C‘est particulièrement évident dans la Première sonate, mais c‘est vrai également dans le Concerto.

On aura pourtant tendance, en écoutant ce disque, à parler de climat et d‘énergie au détriment de la forme. La raison tient, me semble-t-il, à l‘aspect très physique de cette musique, qui, par effet de contamination, conduit l‘auditeur à perdre ses repères temporels. Ainsi, la quasi-suspension du temps dans le deuxième mouvement de la Sonate crée un état curieux chez ceux qui ont suivi, le souffle court, la marche implacable qui l‘a précédée. Et cet état - qui est très exactement en symbiose avec la musique - a quelque chose à voir avec ces rêves éveillés qui mêlent au silence des mots les images informes qui nous ont saisis.

Le Concerto pour piano a été composé quelques années après la Sonate. Lors de sa création à Strasbourg, il a déclenché un petit scandale, scandale à vrai dire assez incompréhensible aujourd‘hui. L‘œuvre frappe encore une fois par sa progression dramatique, progression qui réserve au piano un rôle à la fois central et périphérique. Formidablement expressif et d‘une construction formelle implacable, il mériterait d‘être plus souvent joué… Un grand merci donc à Pascal Gallet pour ce disque rare, remarquablement interprété.

 

Mathias Heizmann

SPEZIALIST FÜR SCHWIERIGE 

Au centre du deuxième Concert de l'orchestre philharmonique de Duisburg,le public a put entendre le concerto pour piano d'André Jolivet, rarement joué. Au piano Bechstein récemment acquis, Pascal Gallet s'est montré un soliste incroyablement virtuose et puissant.

Le programme en lui-même était déjà remarquable, mais l'inauguration du nouveau piano Bechstein éleva le deuxième Concert Philharmonique au rang de l'excellence. La qualité fut exceptionnelle, sans toutefois jouer la carte de la facilité; le Concerto pour piano d'André Jolivet est en effet une perle rare.

Des oeuvres de Maurice Ravel et Pierre Tchaïkovski encadraient ce concerto et le public de la Mercatorhalle presque au complet salua de nombreux applaudissements cette initiative courageuse. "Alborada del gracioso", extrait du cycle pour piano "Miroirs" dans un arrangement pour orchestre de Maurice Ravel fut particulièrement convaincant. Sous la direction de Jonathan Darlington l'Orchestre Philharmonique de Duisbourg faisait ressortir tous les détails. Les structures complexes étaient clairement compréhensibles, les solos instrumentaux délicats étaient bien présentés, la couleur espagnole était magnifiquement rendue, et les parties brillantes faisaient un effet extraordinaire.

Puis venait le concerto pour piano d'André Jolivet qui l'avait composé en 1950 en s'inspirant de musique extra-européenne. On trouve ainsi dans le premier mouvement l'influence de la musique centrafricaine, dans le deuxième, celle d'Extrème-Orient et dans le final des influences polynésiennes. le caractère percutant de la composition est à remarquer.

Pas moins de huit percussionnistes ont pris part au concert et le piano lui-même, qui n'apparaît que dans de rares solos, se met au service de la percussion. L'oeuvre, d'une conception très rythmique, demande de très grands efforts aux interprètes. Pascal Gallet, qui a acquis une réputation de spécialiste du répertoire difficile, maîtrisait la partie solo avec brio, jouait avec une virtuosité incroyable et puissante, en parfaite symbiose avec l'orchestre. Il est inhabituel d'inaugurer un piano de concert de cette façon, car il n'y a aucune trace de complaisance chez Jolivet.

C'est pourquoi l'inauguration fit plutôt l'effet d'un test de résistance. La virtuosité ne laissait rien à désirer et le public agréa à ce choix. Le piano Bechstein possède aussi d'autres qualités et peut rendre des accents nettement lyriques, comme l'a montré Pascal Gallet dans un long morceau hors programme. Une pièce pour piano d'Olivier Messiaen brillait par sa transparence: des sons particuliers perçaient admirablement au milieu des accords.

Michael Tegethoff

MAGAZINE PIANISTE

PLusieurs disques Grieg, Turina, Jolivet (intégrale pour piano) ont éveillé la curiosité des mélomanes.
Avec ce récital Pascal Gallet sera inévitablement confronté à une rude concurrence. Gardons nous en car dès les premières mesures du Nocturne op. 48 N°1, il impose une vision très personnelle du compositeur polonais. Dans ce programme funèbre au rythme lent mais sans aucune monotonie, il construit chaque récit avec une réelle souplesse de toucher et combine avec subtilité la douceur et la force en évitant toute surcharge (polonaise op. 44).

Il y a dans cette approche pertinente une volonté de raconter Chopin, mais avec une certaine distanciation par rapport au contenu émotionnel de chaque page (trio de la marche funèbre de l'opus 35). Au lieu de dire ou d‘affirmer, Pascal Gallet suggère !

Olivier Erouart

ARTE 

La firme a poursuit son hommage à André Jolivet, compositeur hors-normes dont l‘œuvre reste encore aujourd‘hui méconnue. Qu‘il y ait chez Jolivet une très grande fascination pour l‘élément physico-sonore ne surprendra personne : le compositeur l‘a toujours revendiqué et cet aspect est immédiatement perceptible. Mais cette démarche particulière ne peut être comprise sans évoquer ses recherches sur les musiques primitives. Ainsi en est-il des “Danses rituelles” qui possèdent, à leur manière, le pouvoir d‘attraction des musiques liées à l‘incantation ou à la magie. Si cette référence explicite ne peut servir d‘unique grille de lecture, elle n‘en demeure pas moins précieuse pour aborder les autres œuvres du programme. Car Jolivet semble ici appeler de ses vœux un monde où la musique assumerait à la fois une expérience de l‘être et une réflexion sur l‘être. Monde sans catégorie, régi par un ordre très ancien où l‘ensemble des rapports imaginaires formeraient une totalité cohérente. Ce n‘est sans doute pas un hasard si ces pièces pour piano oscillent entre une proximité très grande et une distance poétique tout à fait étonnante. Ainsi, quand Jolivet ne cherche pas à redonner corps au rituel, il joue la carte de l‘évocation, avec ce que cela suppose d‘objet perdu et de terres inaccessibles. L‘interprétation de Pascal Gallet est exceptionnelle en ce qu‘elle donne à entendre ces deux aspects d‘une œuvre difficile à cerner. Elle l‘est aussi pour la poésie et l‘humour qu‘il parvient à distiller, pour les images qu‘il suscite et les sensations qu‘il nous procure…

 

Mathias Heizmann

SOLIST

L‘heure d‘André Jolivet, qui aurait cent ans cette année, va-t-elle enfin sonner ? L‘intégrale de l‘œuvre pour piano entreprise par Pascal Gallet pourrait bien y contribuer. Ce deuxième volume confirme en effet les promesses du premier. Le solist ne se contente pas de restituer la puissance parfois sauvage de la musique, il en préserve la part de mystère et de rêve, grâce à un jeu très coloré et une différenciation très subtile des plans sonores qui, dans les Danses rituelles, font pressentir tout ce qu‘apportera l‘orchestration. La Deuxième sonate, aux éruptions parfaitement dominées, à la fois pensée et sentie, montre que Jolivet est non seulement un magicien des sons, mais aussi un architecte héritier de la grande tradition. Enregistrés pour la première fois, les recueils de miniatures que sont Trois temps, les Pièces pédagogiques et les Chansons naïves, qui oscillent entre l‘austérité et la facétie, constituent la cerise sur le gâteau.

D.v.M.

9 CLASSICA 

Ce second volume des pièces pour piano de Jolivet prend une valeur documentaire puisqu‘il contient des premières mondiales. Les Danses Rituelles sont rendues avec bonheur par Pascal Gallet. Le solist fait ressortir la magie noire de ces pièces. Non moins fascinante la 2ème Sonate s‘approche parfois de l‘abstraction… Une énergie électrique parcourt cette page majeure.
De la tension des rythmes primitifs à la tendresse de l‘enfance, il y a un monde que Jolivet n‘a cessé d‘explorer et auquel pascal Gallet s‘adapte à merveille.

Jennifer Lesieur

LE TOUT LYON

La musique de Jolivet a eu du mal à s‘imposer, trop moderne en son temps, trop ardue pour les interprètes. Il a fallu que le centenaire du compositeur réveille les cœurs endormis pour que l‘on commence à découvrir tous les sortilèges qu‘il fait surgir dans ses étranges explorations. Mais ils ne se livrent pas a tous ceux qui les interrogent. Pour cela, il faut la conviction communicative de Pascal Gallet et sa virtuosité époustouflante. Qu‘il s‘attaque à la magie des Danses rituelles ou aux vertiges barbares de la terrible 2ème Sonate, il semble jubiler dans cette musique exigeante comme s‘il était né avec elle. Ce 2ème disque de l‘intégrale de musiques pour piano d‘André Jolivet, entreprise pour l‘année de ce compositeur Français est une réussite qui fera date.

Philippe Andriot

DNEVNIK | Extrait de la critique musical

 

Pascal Gallet en concerto de Jevtic : Au-dessus des tendances à la mode.

Le point crucial de la soirée qui devait combler nos espoirs, et qui nous a offert le plus bel événement artistique, a été le Concerto N°3 pour piano et orchestre d‘instruments à cordes de l‘un des meilleurs et des plus connus compositeurs serbes de la génération moyenne Ivan Jevtic, qui affirme ses œuvres de par le monde entier, en créant sans arrêt et pleinement sur le trajet Paris Belgrade.
En se présentant dans chaque œuvre “par l‘extérieur” et en restant “par l‘intérieur” toujours reconnaissable par son soi-même, Jevtic établi instantanément par chaque intonation une communication intime avec le publique, en charmant par la beauté des thèmes qui “respirent”, qui “parlent” par un dessin bien clair (lumineux) et par l‘habileté d‘écrire pour un soliste dans le cadre des instruments à cordes en réalisant directement l‘interaction entre l‘œuvre et l”interprète.
En découlant de la simplicité harmonique d‘une structure d‘accord byzantin, de la généreuse mélodique de caractère liturgique et même des influences orientales et des rythmes des Balkans d‘un tempérament prégnant, la musique de Jevtic qui donc souvent exhale le souffle d‘une structure folklorique largement comprise se trouve sûrement au-dessus des tendances à la mode se manifestant (se présentant) donc aussi comme “la notre” et expressément personnelle.
C‘est avec un grand plaisir que nous avons suivi l‘interprétation de l‘excellent solist français de la jeune génération Pascal Gallet
interprète d‘un rôle soliste, artiste d‘une culture sonore, exceptionnelle, raffinée, qui a, dans cette composition d‘une suite logique, d‘une facture et forme claire et unique, su trouver un esprit brillant presque tarentellique, ainsi que des dispositions éthérés, d‘une façon coulante et enjouée, justement “caractérielle” mais toujours sans aucun artifice, il éclairait avec aisance (facilité) les détails en faisant couler toutes les idées dans une expression musicale confirmée.
Compréhensible, éloquent et supérieur dans sa technique de même que dans ses frappes légèrement toccates en octaves, et aussi dans les thèmes modales tendrement, presque religieusement chantés et profondément conçus, et en les sculptant dans une atmosphère presque mystiquement exotique, Pascal Gallet partageait avec les musiciens d‘orchestre son élan et son abord spirituel, le plus effectivement justement dans les moments rythmiques et enjoués dans le prestissimo élancé du mouvement final.
Il est regrettable qu‘il ne se soit pas rencontré plus d‘une fois avec l‘orchestre, ce qui aurait permis la réalisation d‘un excellent enregistrement destiné à une audition durable.

Novi Sad

SOLIST  "Maestro" de Solist

Voici le premier volet de l‘intégrale de l‘œuvre pour piano d‘André Jolivet, événement qui ne pourra que réjouir les amateurs de musique du 20ème siècle.
Humaniste et engagé, Jolivet a composé une musique à la fois d‘avant-garde et accessible, se nourrissant aux sources les plus diverses, mais toujours axée sur l‘esprit de fraternité et la communion entre les hommes. Souvent connue par quelques œuvres majeures, la production musicale du compositeur français fourmille de pièces originales et de grande qualité restant encore ignorées à ce jour. Ainsi, l‘auditeur découvrira avec bonheur une Romance Barbare d‘une grande maturité chez un compositeur de quinze ans. Un Viejo Camello sous un manteau de cake-walk ironique, des Danses pour Zizou naïves et dadaïstes, ou un Sidi Ya-Ya dans lequel se décèle l‘influence de Varèse et de ses conceptions de la résonance.
C‘est aussi autour du pouvoir étrange de six objets offerts par son maître Varèse que Jolivet composa sa Suite pour piano Mana en 1935. Quand à Cosmogonie (1938), elle inscrit symboliquement la musique dans son intégration au sein du cosmos.
Pascal Gallet est littéralement époustouflant dans cet enregistrement. Ce solist a de l‘énergie à revendre, entraînant l‘auditeur dans un élan de vitalité communicatif. Sachant se montrer véhément, léger, grave ou contemplatif, il sait transcrire avec conviction les nombreuses facettes d‘une musique électrique qui se veut au service de l‘humain au sens le plus large du terme. On attend les volumes suivants avec impatience…

Gérard Moindrot

REPERTOIRE | Note 7 

“... Le soliste français Pascal Gallet nous offre un programme équilibré qu‘il aborde avec un sympathique mélange d‘énergie et de poésie… La sonate en si mineur opus 7 trouve sous ses doigts un équilibre impeccable et une ampleur indispensable. Gallet sait éviter toute épaisseur ou lourdeur préjudiciables et mettre en avant les ressources viriles et poétiques de ce chef d‘œuvre. La Marche funèbre pour Rikard Nordraak recèle une haute charge émotionnelle que le soliste souligne justement. Le Grieg inspiré par les musiques folkloriques norvégiennes apparaît ici dans les Scènes opus 19 où Pascal Gallet se joue sans difficulté apparente des oppositions de contrastes, de rythmes, de couleurs et de sentiments.”

Jean-Luc Caron

DIAPASON 

“…Ce disciple de la soliste catalane Teresa Llacuna se montre fan de tout son programme, viril, nerveux et d‘une fougue appréciable (notamment dans le bouillonnement lisztien des “Nuages orageux”). On doit toutefois le remercier d‘avoir choisi la belle et rare “Marche funèbre” pour Rikard Nordrak, œuvre poignante où se mêlent influences folkloriques et cri de désespoir.”

Jérôme Bastianelli

LE MONDE DE LA MUSIQUE 

“Pour son quatrième enregistrement, Pascal Gallet aborde des pages de Chopin qui ne donnent pas droit à l‘erreur. Il y fait preuve de beaucoup de tenue et d‘élégance dans les Mazurkas. Un charme subtil nimbe Mazurkas et Nocturnes. Dans la Fantaisie en fa m, il dose sens poétique et sentiment épique avec une puissance pianistique savamment mesurée. La Polonaise en fa# m est construite avec unité…”

Michel Le Naour

PIANO MAGAZINE 

“Pascal Gallet nous propose un programme Chopin conçu à la manière d‘un récital. Deux œuvres d‘envergures, le 1er scherzo et la Fantaisie entourent des pièces plus brèves des Mazurkas, des Nocturnes ainsi qu‘une Polonaise. Le piano chante, les dynamiques sont adroitement équilibrées, le toucher est clair et franc… L‘ensemble du jeu de Pascal Gallet est assurément talentueux…”

Nicolas Duplessis

LE MONDE DE LA MUSIQUE **** 

“Excellent soliste comme l‘étaient Albenitz et Granados, Turina a confié au piano une production de haut vol. Peu interprétée sauf par quelques solistes comme Alicia de Larrocha, son œuvre détient un mystère, une poésie, un lyrisme que sa clarté d‘écriture et sa luminosité rendent d‘autant plus séduisante. Le soliste Pascal Gallet n‘est pas un inconnu : un précédent disque Chopin l‘avait révélé engagé et sensible. Dans les cycles de Turina qu‘il a choisis, il sait ne pas tomber dans la couleur locale et le folklore pour s‘élever à des dimensions oniriques. Parfois, l‘impressionnisme n‘est pas loin !
Capable de bien marquer les oppositions de registres, les contrastes entre mélodie et rythme, le soliste fait preuve d‘un jeu éblouissant dans lequel la virtuosité est toujours au service de la musique pure.”

Michel Le Naour

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